Aucun élément ne correspond à votre recherche |
p 01 exploration du role de la neuroinflammation et des voies associees sur les effets du semaglutide dans la maladie d alzheimer analyses de biomarqueurs dans les etudes evoke et evoke auteurs brigui a 1 zetterberg h 2 3 4 5 6 cummings j 7 hansen c 8 johannsen p 8 knop f 9 10 11 12 raket l 8 sano m 13 soininen h 14 wichmann c 8 atri a 15 16 etablissement 1 novo nordisk paris france 2 departement de psychiatrie et de neurochimie institut de neurosciences et de physiologie academie sahlgrenska de l universite de gothenberg molndal suede 3 laboratoire de neurochimie clinique hopital universitaire sahlgrenska molndal suede 4 departement des maladies neurodegeneratives institut de neurologie de l ucl queen square londres royaume uni 5 uk institut de recherche sur la demence a l ucl londres royaume uni 6 centre de hong kong pour les maladies neurodegeneratives clear water bay hong kong hong kong 7 universite du nevada las vegas etats unis 8 novo nordisk a s soborg danemark 9 centre de recherche metabolique clinique hopital gentofte universite de copenhague hellerup danemark 10 departement de medecine clinique faculte des sciences de la sante et de la medecine universite de copenhague copenhague danemark 11 steno diabetes center copenhagen herlev danemark 12 novo nordisk foundation center for basic metabolic research faculte des sciences de la sante et de la medecine universite de copenhague copenhague danemark 13 icahn school of medicine at mount sinai new york etats unis 14 universite de finlande orientale kuopio finlande 15 banner sun health research institute sun city etats unis 16 brigham and women s hospital harvard medical school boston etats unis presentateur brigui amira |
P-01 - Exploration du rôle de la neuroinflammation et des voies associées sur les effets du semaglutide dans la maladie d'Alzheimer : analyses de biomarqueurs dans les études evoke et evoke+
Thème: 01. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Brigui A. (1), Zetterberg H. (2,3,4,5,6), Cummings J. (7), Hansen C. (8), Johannsen P. (8), Knop F. (9,10,11,12), Raket L. (8), Sano M. (13), Soininen H. (14), Wichmann C. (8), Atri A. (15,16)
Présentateur : Brigui Amira
Etablissement : (1) Novo Nordisk, Paris, FRANCE; (2) Département de psychiatrie et de neurochimie, Institut de neurosciences et de physiologie, Académie Sahlgrenska de l'Université de Gothenberg, Mölndal, SUEDE; (3) Laboratoire de neurochimie clinique, Hôpital universitaire Sahlgrenska, Mölndal, SUEDE; (4) Département des maladies neurodégénératives, Institut de neurologie de l'UCL, Queen Square, Londres, ROYAUME-UNI; (5) UK Institut de recherche sur la démence à l'UCL, Londres, ROYAUME-UNI; (6) Centre de Hong Kong pour les maladies neurodégénératives, Clear Water Bay Hong Kong, HONG-KONG; (7) Université du Nevada, Las Vegas, ETATS-UNIS; (8) Novo Nordisk A/S, Søborg, DANEMARK; (9) Centre de recherche métabolique clinique, Hôpital Gentofte, Université de Copenhague, Hellerup, DANEMARK; (10) Département de médecine clinique, Faculté des sciences de la santé et de la médecine, Université de Copenhague, Copenhague, DANEMARK; (11) Steno Diabetes Center Copenhagen, Herlev, DANEMARK; (12) Novo Nordisk Foundation Center for Basic Metabolic Research, Faculté des sciences de la santé et de la médecine, Université de Copenhague, Copenhague, DANEMARK; (13) Icahn School of Medicine at Mount Sinai, New York, ETATS-UNIS; (14) Université de Finlande orientale, Kuopio, FINLANDE; (15) Banner Sun Health Research Institute, Sun City, ETATS-UNIS; (16) Brigham and Women's Hospital, Harvard Medical School, Boston, ETATS-UNIS
But :
Il a été rapporté que les agonistes des récepteurs du glucagon-like peptide-1 (GLP-1RA) réduisent la neuroinflammation, assurent une neuroprotection et améliorent la cognition dans des modèles animaux. De plus, des analyses post-hoc d'essais cliniques randomisés sur le diabète de type 2 suggèrent que les GLP-1RA pourraient réduire les troubles cognitifs et le risque de démence. Des études sont nécessaires pour comprendre le rôle de la neuroinflammation dans la maladie d'Alzheimer (MA), élucider le mécanisme d'action des GLP-1RA et fournir des preuves de modification du cours de la maladie.
Méthode :
Les biomarqueurs plasmatiques seront mesurés chez tous les participants (à l'exception de ceux en Chine) dans les études de phase III randomisés, contrôlés par placebo, evoke et evoke+ (N=1840 par étude) (NCT04777396 et NCT04777409) évaluant le semaglutide oral 14 mg une fois par jour dans la MA au stade débutant. Les biomarqueurs du liquide cérébro-spinal (LCS) seront également mesurés chez environ 210 participants. Des échantillons de sang seront prélevés à Baseline (semaine 0) et aux semaines 52, 104 et 156 et des échantillons de LCS seront prélevés avant la randomisation et à la semaine 78 pour l'évaluation des biomarqueurs (Figure). Les participants seront stratifiés en fonction de leur participation à la sous-étude sur le LCS afin d'assurer une randomisation 1:1 dans la population de la sous-étude. Les biomarqueurs analysés focaliseront sur les marqueurs de la neuroinflammation (e.g. protéine acide fibrillaire gliale [GFAP], protéine de type chitinase-3 [YKL-40], forme soluble du récepteur déclencheur exprimé sur les cellules myéloïdes 2 [sTREM-2], interleukine-1b, etc) ainsi que la neurodégénérescence (e.g. neurofilaments à chaîne légère [NfL] et neurogranine), l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique (e.g. rapport d'albumine LCS/sérum) et le stress oxydatif (e.g. isoprostanes) (Figure).
Résultats :
Les résultats des analyses de biomarqueurs des études evoke et evoke+ sont attendus en 2025.
Discussion :
Le programme evoke/evoke+ recueille un vaste répertoire de biomarqueurs pour documenter l'impact biologique du semaglutide, fournir des preuves de la modification de la maladie et aider à comprendre la relation entre la neuroinflammation et la neurodégénérescence dans la MA au stade débutant.
Figure. Analyse des biomarqueurs plasmatiques et sous-étude du liquide cérébro-spinal |
p 02 profil de securite du semaglutide chez les personnes agees de 55 ans et plus donnees poolees des programmes cliniques de phase 3 sustain pioneer et step auteurs brigui a 1 sabbagh m 2 boschini c 3 cohen s 4 fugger m 3 jessen f 5 martino g 3 pedersen s 6 solis tarazona l 3 aroda v 7 etablissement 1 novo nordisk paris france 2 barrow neurological institute phoenix etats unis 3 novo nordisk a s soborg danemark 4 toronto memory program toronto canada 5 university hospital of cologne cologne allemagne 6 c endo diabetes and endocrinology clinic calgary canada 7 brigham and women s hospital boston etats unis presentateur brigui amira |
P-02 - Profil de sécurité du sémaglutide chez les personnes âgées de 55 ans et plus : données poolées des programmes cliniques de phase 3 SUSTAIN, PIONEER et STEP
Thème: 01. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Brigui A. (1), Sabbagh M. (2), Boschini C. (3), Cohen S. (4), Fugger M. (3), Jessen F. (5), Martino G. (3), Pedersen S. (6), Solís Tarazona L. (3), Aroda V. (7)
Présentateur : Brigui Amira
Etablissement : (1) Novo Nordisk, Paris, FRANCE; (2) Barrow Neurological Institute, Phoenix, ETATS-UNIS; (3) Novo Nordisk A/S, Søborg, DANEMARK; (4) Toronto Memory Program, Toronto , CANADA; (5) University Hospital of Cologne, Cologne, ALLEMAGNE; (6) C-ENDO Diabetes and Endocrinology Clinic, Calgary, CANADA; (7) Brigham and Women's Hospital, Boston, ETATS-UNIS
But :
Le risque de développer la maladie d'Alzheimer (MA) augmente avec l'âge. L’analogue du glucagon-like peptide 1 sémaglutide, approuvé comme traitement du diabète de type 2 (DT2) et du surpoids/obésité, est étudié dans les essais de phase 3 evoke et evoke+ chez des personnes atteintes de MA débutante, âgées de 55 à 85 ans. Il est essentiel de résumer les données d'efficacité et d'innocuité du sémaglutide dans la perte de poids des populations âgées. Nous avons analysé l’innocuité du sémaglutide chez les personnes atteintes de DT2 et/ou en surpoids/obèse âgées de plus de 55 ans à partir des données des programmes cliniques de phase 3a PIONEER, SUSTAIN et STEP.
Méthode :
Les données de sécurité pour les participants âgées de plus de 55 ans ont été poolées pour : les personnes atteintes de DT2 recevant du sémaglutide oral une fois par jour à 3, 7 ou 14 mg par rapport à un comparateur (actif ou placebo) pendant 26 à 78 semaines dans les études PIONEER 1 à 5 et 7 à 10 (Groupe PIONEER, N=4186); les personnes atteintes de DT2 recevant 0,5 ou 1 mg de sémaglutide sous-cutané une fois par semaine par rapport au comparateur (actif ou placebo) pendant 30 à 56 semaines dans les études SUSTAIN 1 à 5 et SUSTAIN Japon (NCT02207374 et NCT02254291 ; Groupe SUSTAIN, N=2825) ; et les personnes en surpoids/obèses (avec/sans DT2) recevant 2,4 mg de sémaglutide sous-cutané une fois par semaine par rapport à un placebo pendant 68 à 104 semaines au cours des études STEP 1 à 6 (Groupe STEP, N=1584).
Résultats :
Les données de 8595 participants ont été incluses. A Baseline, dans l’ensemble de données poolées de PIONEER, SUSTAIN et STEP, l'âge moyen (écart type [ET]) était de 64,3 (6,4), 63,5 (6,1) et 62,0 (5,6) ans, respectivement et l'indice de masse corporelle moyen (ET) était de 30,8 (6,2), 31,0 (6,2) et 35,6 (6,2) kg/m2 (Tableau 1).
Les pourcentages de participants présentant des événements indésirables (EI) ayant entraîné l'arrêt du traitement dans les bras sémaglutide de PIONEER, SUSTAIN et STEP étaient de 10,2, 9,1 et 7,7 %, respectivement, contre 5,2, 3,9 et 3,3 % pour les bras comparateurs (Tableau 2). Les troubles gastro-intestinaux étaient la classe de systèmes d'organes des EI les plus fréquemment signalés, les nausées, les diarrhées, la constipation et les vomissements étant les EI gastro-intestinaux les plus fréquents dans le bras sémaglutide de chaque groupe de données poolées (tableau 2). La perte de poids était plus importante avec le sémaglutide qu'avec le comparateur dans tous les essais, avec une tendance à se stabiliser dans le temps.
Discussion :
Le profil d'innocuité du sémaglutide chez les participants de plus de 55 ans est similaire à celui observé dans la population globale, ce qui soutient l'évaluation du sémaglutide dans une population plus âgée atteinte d’une MA débutante dans evoke.
Tableau : caractéristiques à Baseline des participants âgés de plus de 65 ans
|
p 03 etude de phase 3 clarity ad resultats sur la qualite de vie chez les patients traites par lecanemab dans la maladie d alzheimer au stade precoce auteurs cohen s 2 van dyck c 3 baloche e 1 gee m 4 kanekiyo m 5 li d 5 dhadda s 5 irizarry m 5 kramer l 5 etablissement 1 eisai sas puteaux france 2 centre de memoire de toronto toronto canada 3 ecole de medecine de yale ecole de medecine de yale new haven ct etats unis 4 eisai co ltd hatfield royaume uni 5 eisai inc nutley nj etats unis presentateur baloche emmanuelle |
P-03 - ÉTUDE DE PHASE 3 CLARITY AD : RÉSULTATS SUR LA QUALITÉ DE VIE CHEZ LES PATIENTS TRAITÉS PAR LECANEMAB DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER AU STADE PRÉCOCE
Thème: 01. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Cohen S. (2), van Dyck C. (3), Baloche E. (1), Gee M. (4), Kanekiyo M. (5), Li D. (5), Dhadda S. (5), Irizarry M. (5), Kramer L. (5)
Présentateur : Baloche Emmanuelle
Etablissement : (1) Eisai SAS, Puteaux, FRANCE; (2) Centre de mémoire de Toronto, Toronto, CANADA; (3) École de médecine de Yale, , École de médecine de Yale, New Haven, CT, ETATS-UNIS; (4) Eisai Co. Ltd, Hatfield, ROYAUME-UNI; (5) Eisai Inc., Nutley, NJ, ETATS-UNIS
But :
Dans l'étude Clarity AD, le lécanemab a réduit la charge beta amyloïde au stade précoce de la maladie d'Alzheimer et a entraîné une diminution modérée du déclin cognitif et fonctionnel par rapport au placebo après 18 mois. Nous décrivons ici les résultats de l'étude Clarity AD sur la qualité de vie liée à la santé (QVLS).
Méthode :
Clarity AD est une étude de phase 3, d'une durée de 18 mois, mené auprès de patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce (Troubles cognitifs légers liés à la maladie d’Alzheimer et stade léger de la maladie d’Alzheimer) et dont la présence de protéines bêta-amyloïde a été confirmée. Les patients ont été répartis soit dans le groupe placebo ou le groupe lécanemab à raison de 10 mg/kg IV toutes les deux semaines (ratio 1 :1). La qualité de vie des patients a été mesurée à l'aide des échelles European Quality of Life-5 Dimensions (EQ-5D-5L) et Quality of Life in AD (QOL-AD) à l’inclusion, puis tous les 6 mois jusqu’à la fin de l'étude. L'échelle QOL-AD et l’interview Zarit a également été remplie par l’aidant, afin d’évaluer en autre le fardeau de l’aidant lié à la maladie.
Résultats :
Au total, 1 795 participants ont été recrutés (lécanemab : 898 ; placebo : 897). Les résultats de l'EQ-5D-5L et de la QOL-AD ont montré que les participants traités par le lécanemab ont présenté un déclin diminué de 49 % et 56 %, respectivement à 18 mois. De plus, les questionnaires aidant ont montré que le traitement par lecanemab a entraîné une diminution de 38 % et 23 %, respectivement, de la variation moyenne ajustée par rapport aux valeurs initiales à 18 mois.
Discussion :
Le traitement par le lécanemab a été associé à une préservation relative de la QVLS et à une diminution du fardeau de la maladie sur les aidants, avec des bénéfices constants observés sur les différentes échelles. La convergence des données sur les différentes mesures : cognition, fonction, progression de la maladie, qualité de vie liée à la santé, fardeau des aidants et biomarqueurs démontre que le traitement par le lécanemab offre un bénéfice statistiquement significatif aux patients, aux aidants et à la société.
|
p 04 etude de phase 3 clarity ad survenue daria chez les patients sous antiplaquettaires ou anticoagulants traites par lecanemab dans la maladie d alzheimer precoce auteurs sabbagh m 2 van dyck2 v 3 s honig l 4 cummings j 5 baloche e 1 gee m 7 kanekiyo m 8 dhadda s 8 irizarry i 8 kramer l 8 etablissement 1 eisai sas puteaux france 2 institut neurologique barrow phoenix az etats unis etats unis 3 ecole de medecine de yale new haven ct etats unis 4 departement de neurologie et institut taub pour la recherche sur la maladie d alzheimer et le vieillissement du cerveau columbia university irving medical center new york etats unis 5 chambers grundy center for transformative neuroscience department of brain health school of integrated health sciences university of nevada las vegas las vegas etats unis 6 eisai sas puteaux france 7 eisai co ltd hatfield royaume uni 8 eisai inc nutley etats unis presentateur baloche emmanuelle |
P-04 - ÉTUDE DE PHASE 3 CLARITY AD : SURVENUE D’ARIA CHEZ LES PATIENTS SOUS ANTIPLAQUETTAIRES OU ANTICOAGULANTS, TRAITÉS PAR LECANEMAB DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER PRECOCE
Thème: 01. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Sabbagh M. (2), van Dyck2 v. (3), S. Honig L. (4), Cummings J. (5), Baloche E. (1), Gee M. (7), Kanekiyo M. (8), Dhadda S. (8), Irizarry I. (8), Kramer L. (8)
Présentateur : Baloche Emmanuelle
Etablissement : (1) Eisai SAS, Puteaux, FRANCE; (2) Institut neurologique Barrow, Phoenix, AZ, États-Unis , ETATS-UNIS; (3) École de médecine de Yale, New Haven, CT, ETATS-UNIS; (4) Département de neurologie et Institut Taub pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer et le vieillissement du cerveau. Columbia University Irving Medical Center, New York, , ETATS-UNIS; (5) Chambers-Grundy Center for Transformative Neuroscience, Department of Brain Health, School of Integrated Health Sciences, University of Nevada Las Vegas, Las Vegas, ETATS-UNIS; (6) Eisai SAS, Puteaux, FRANCE; (7) Eisai Co. Ltd, Hatfield, ROYAUME-UNI; (8) Eisai Inc, Nutley, ETATS-UNIS
But :
Dans l'étude Clarity AD, le traitement par lécanemab chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce a entraîné une réduction significative du déclin cognitif par rapport au placebo. Le lécanemab a été associé à une augmentation des anomalies d'imagerie liées à l'amyloïde (ARIA). Nous avons évalué la survenue des ARIA chez les patients sous antiplaquettaires et/ou anticoagulants traités par lécanemab.
Méthode :
Clarity AD est une étude de phase 3, d'une durée de 18 mois, mené auprès de patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce (Troubles cognitifs légers et stade léger de la maladie d’Alzheimer) et dont la présence de protéines bêta-amyloïde a été confirmée. Nous avons résumé l'utilisation des antiplaquettaires et des anticoagulants en relation avec les événements indésirables ARIA (microhémorragies, les hémorragies intracérébrales (macro-hémorragies) et les sidéroses superficielles).
Résultats :
Les résultats sont résumés ci-dessous (tableau 1). Les taux d'ARIA sont plus élevés chez la plupart des patients recevant le lécanemab que chez ceux recevant le placebo. Il n'y a pas eu de différences dans l'incidence des ARIA-E en fonction de l'utilisation d'antiplaquettaires. Les risques d'ARIA (ARIA-E ou -H) semblent légèrement plus élevés dans le groupe placebo avec anticoagulants concomitants. Les taux d'ARIA pourraient être légèrement inférieurs chez les patients sous lécanemab traités à la fois par des antiplaquettaires et des anticoagulants, mais le nombre de cas était très faible.
Discussion :
Dans l'étude Clarity AD, les ARIA n'ont pas été plus fréquentes chez les participants traités par lecanemab qui prenaient des antiplaquettaires ou des anticoagulants.
|
p 05 etude de phase 3 clarity ad aria h isole chez les patients traites par lecanemab dans la maladie d alzheimer precoce auteurs sabbagh m 2 cummings j 3 van dyck c 4 baloche e 1 hersch s 5 kanekiyo m 5 dhadda s 5 irizarry m 5 kramer l 5 honig l 6 etablissement 1 eisai sas puteaux france 2 institut neurologique barrow phoenix etats unis 3 centre chambers grundy de neuroscience transformative departement du cerveau ecole des sciences de la sante integratives universite du nevada las vegas las vegas etats unis 4 ecole de medecine de yale new haven ct etats unis 5 eisai inc nutley new jersey etats unis 6 departement de neurologie et institut taub pour la recherche sur la maladie d alzheimer et le vieillissement du cerveau columbia university irving medical center new york etats unis presentateur baloche emmanuelle |
P-05 - ÉTUDE DE PHASE 3 CLARITY AD : ARIA-H ISOLÉ CHEZ LES PATIENTS TRAITÉS PAR LECANEMAB DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER PRÉCOCE
Thème: 01. Les avancées thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Sabbagh M. (2), Cummings J. (3), van Dyck C. (4), Baloche E. (1), Hersch S. (5), Kanekiyo M. (5), Dhadda S. (5), Irizarry M. (5), Kramer L. (5), Honig L. (6)
Présentateur : Baloche Emmanuelle
Etablissement : (1) Eisai SAS, Puteaux, FRANCE; (2) Institut neurologique Barrow, Phoenix, ETATS-UNIS; (3) Centre Chambers-Grundy de Neuroscience Transformative, Département du Cerveau, Ecole des Sciences de la Santé Intégratives, Université du Nevada Las Vegas , Las Vegas, ETATS-UNIS; (4) École de médecine de Yale, New Haven, CT, ETATS-UNIS; (5) Eisai Inc. Nutley, New Jersey, ETATS-UNIS; (6) Département de neurologie et Institut Taub pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer et le vieillissement du cerveau, Columbia University Irving Medical Center, New York, ETATS-UNIS
But :
Dans l'étude Clarity AD, le traitement par lécanemab a ralenti l'évolution des critères d'efficacité au cours des 18 mois de l'étude. Les ARIA-E et ARIA-H (y compris les microhémorragies, la sidérose superficielle et les hémorragies intracérébrales (macrohémorragies) figuraient parmi les effets indésirables les plus fréquents. Nous décrivons ici les événements ARIA-H isolés (c'est-à-dire les événements non concomitants aux ARIA-E).
Méthode :
Clarity AD est une étude de phase 3, d'une durée de 18 mois, mené auprès de patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce (Troubles cognitifs légers liés à la maladie d’Alzheimer et stade léger de la maladie d’Alzheimer) et dont la présence de protéines bêta-amyloïde a été confirmée. Dans cette analyse, les événements ARIA-H isolés observés ont été résumés et modélisés au moyen de l'estimateur de Kaplan-Meier afin d'évaluer le risque d'ARIA-H isolés au fil du temps.
Résultats :
Dans l’ensemble, l'incidence des ARIA-H isolés était similaire dans les groupes lécanemab (8,9 %) et placebo (7,8 %). L'incidence des microhémorragies était de 6,0 % contre 6,2 %, celle des sidéroses superficielles de 2,1 % contre 1 % et celle des macro-hémorragies de 0,6 % contre 0,2 %, respectivement pour le lécanemab et le placebo. L'incidence des ARIA-H isolés a augmenté avec le nombre d'allèles APOE4, tant chez les sujets sous placebo (non porteurs : 3,8 % ; hétérozygotes : 7,3 % ; homozygotes : 18,0 %) que chez les sujets traités par le lécanemab (non porteurs : 8,3 % ; hétérozygotes : 8,4 % ; homozygotes : 12,1 %). Chez les homozygotes APOE4, l'incidence des ARIA-H isolés a été plus faible sous lécanemab (12,1 %) que sous placebo (18 %). Les événements ARIA-H isolés (microhémorragies, sidérose superficielle et macro-hémorragies) dans les groupes placebo et lécanemab étaient peu fréquents et distribués à un rythme régulier pendant les 18 mois de traitement.
Discussion :
Dans l'étude Clarity AD, des ARIA-H isolés se sont produits sans lien avec le traitement, contrairement aux ARIA-E qui se sont produits au début du traitement (<3 mois). Les porteurs des allèles APOE4 ont eu une incidence plus élevée d'ARIA-H, mais le statut APOE4 n'a pas eu d'incidence sur le moment de l'apparition de l'ARIA.
|
p 06 techniques issues de la psychotherapie emdr en institution quoi de neuf auteurs vaillant ciszewicz a 1 lantermino l 1 lecerf f 2 pinguet a 2 occelli i 2 jeannin m 2 quaderi a 2 guerin o 1 2 etablissement 1 chu de nice nice france 2 universite cote d azur uca nice france presentateur vaillant ciszewicz anne julie |
P-06 - Techniques issues de la psychothérapie EMDR en institution : quoi de neuf?
Thème: 05. Les avancées médicamenteuses et non médicamenteuses dans l’agitation et l’agressivité
Voir le poster
Auteurs : VAILLANT-CISZEWICZ A. (1), LANTERMINO L. (1), LECERF F. (2), PINGUET A. (2), OCCELLI I. (2), JEANNIN M. (2), QUADERI A. (2), GUERIN O. (1,2)
Présentateur : VAILLANT-CISZEWICZ Anne-Julie
Etablissement : (1) CHU DE NICE , Nice , FRANCE; (2) Université Côte d'Azur (UCA), Nice, FRANCE
But :
Des étudiants en Master 2 en Psychologie clinique intégrative et vieillissement (Université Côte d’Azur) encadrés par des gérontopsychologues séniors formés à la thérapie EMDR ont pu mettre en place sur leurs lieux de stage (principalement en EHPAD) un protocole EMDR adapté à la personne âgée.
Méthode :
Une anamnèse fouillée, une enquête étiologique et un diagnostic différentiel du Trouble de Stress Post Traumatique (TSPT) ont été réalisés en amont . Le protocole s’étendait sur 3 à 8 semaines avec une réalisation de plusieurs séances de thérapie EMDR adaptée auprès des personnes âgées en institution avec et sans troubles cognitifs.
Les effets thérapeutiques des séances EMDR ont été évalués à l’aide de l’inventaire neuropsychiatrique (version équipe soignante).
Résultats :
On note un effet clinique non significatif du protocole EMDR adapté sur le court terme pour l’ensemble des participants présentant des troubles du comportement (anxiété, agitation) au NPI-ES ainsi que des signes cliniques évocateurs de Trouble de Stress Post Traumatique (TSPT, DSM5). Cependant les résultats de la présente étude ne sont pas généralisables de part son hétérogénéité et son faible échantillon (échantillon de femmes en institution, 74-96 ans, MMSE inférieur à 10/30, présence d’évènements traumatiques de type II).
Discussion :
La thérapie EMDR adaptée à la personne âgée pourrait être un élément de réponse au traitement non médicamenteux de Troubles de Stress Post Traumatiques anciens. Toutefois, ces résultats sont à considérer avec prudence. En effet, l’étude mérite d’être reproduite de manière standardisée sur un échantillon plus représentatif de la population afin de pouvoir conclure. L’EMDR adapté demeure une piste de soin intéressante et innovante en psychologie du vieillissement
|
p 07 impact des actualites sur l anxiete et le trouble de stress post traumatique observe chez des residents d ehpad et usld auteurs vaillant ciszewicz a 1 quin c 1 lantermino l 1 guerin o 1 etablissement 1 chu de nice nice france presentateur vaillant ciszewicz anne julie |
P-07 - Impact des actualités sur l'anxiété et le trouble de stress post traumatique observé chez des résidents d'EHPAD et USLD
Thème: 08. Interventions multi-domaines (exercices physiques…)
Voir le poster
Auteurs : VAILLANT-CISZEWICZ A. (1), QUIN C. (1), Lantermino L. (1), Guerin O. (1)
Présentateur : VAILLANT-CISZEWICZ Anne-Julie
Etablissement : (1) CHU DE NICE , Nice , FRANCE
But :
Cette étude a pour but de repérer les signes d’anxiété chez les résidents/patients d’EHPAD et USLD (avec et sans troubles cognitifs) exposés aux actualités (chaines d’informations continues journaux etc) et le lien potentiel avec des avec le Trouble de Stress Post Traumatique (TSPT DSM5) à ce jour peu étudié chez l'adulte de plus de 65 ans.
Méthode :
Etude exploratoire multicentrique (3 EHPAD/USLD) a obtenu la validation du Comité d’Ethique pour la Recherche.
L'étude se déroule entre décembre 2022 et septembre 2023. 50 résidents/patients seront inclus dans cette étude. Objectif principal : repérer les signes de TSPT (Trouble de Stress Post Traumatique) chez les personnes âgées (> 65 ans) institutionnalisées depuis plus de 3 mois en EHPAD/USLD et exposées aux informations continues.
La première étape du protocole consisteà identifier des patients avec l’item « Anxiété » de l’inventaire neuropsychiatrique auprès des équipes soignantes (NPI-ES) des établissements concernés. Les psychologues en charge du projet procèdent à un entretien non directif d'une durée de 45 minutes à 60 minutes, après la signature d’un consentement éclairé. Grâce au recceuil de données, l’ impact des actualités est évalué. Les réponses obtenues permettent la passation de l'outil Traumatic Check List- Specific (PCL-S).
Résultats :
Nous supposons que l'exposition aux actualités et leurs contenus potentiellement traumatogènes pourraient induire ou réactiver des symptômes de TSPT non traités chez des résidents d’EHPAD/USLD.
L'ensemble des résultats sera traité statistiquement en septembre 2023
Discussion :
Cette étude permettra d’identifier si l’actualité des 24 derniers mois (Guerre en Ukraine, pénurie de carburant et d’alimentation etc…) réactive des contenus traumatiques chez les résidents/patients d’EHPAD/USLD. De plus il s’agit de réaliser un état des lieux de la présence d'évènements de vie marquants chez les résidents (avec et sans troubles cognitifs).
Ce travail de recherche exploratoire donnera lieu à une sensibilisation des équipes soignantes et des familles sur le TSPT du sujet âgé (psychoéducation, interventions non médicamenteuses etc) et permettra plus tard d’interroger une autre population de personnes de + de 65 ans vivant à domicile.
|
p 08 determiner l impact des stereotypes a l egard de la sexualite des personnes agees sur la sante sexuelle auteurs quin c 1 guerin o 1 bereder i 1 vaillant ciszewicz a 1 etablissement 1 chu de nice nice france presentateur vaillant ciszewicz anne julie |
P-08 - Déterminer l'impact des stéréotypes à l'égard de la sexualité des personnes âgées sur la santé sexuelle
Thème: 08. Interventions multi-domaines (exercices physiques…)
Voir le poster
Auteurs : QUIN C. (1), GUERIN O. (1), BEREDER I. (1), VAILLANT-CISZEWICZ A. (1)
Présentateur : VAILLANT-CISZEWICZ Anne-Julie
Etablissement : (1) CHU DE NICE , Nice , FRANCE
But :
Les objectifs principaux sont d’identifier les besoins spécifiques des personnes âgées en matière de sexualité et de mesurer l’impact des stéréotypes sur le bien-être et la sexualité des personnes âgées en EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour les Personnes Agées Dépendantes) et à domicile.
Méthode :
L’étude exploratoire débutera en septembre 2023 (en même temps qu'un travail de mémoire de recherche de DIU sexologie) et après l’obtention de l’accord d’un comité d’éthique de la recherche (CER). Un questionnaire d’enquête construit par une psychologue formée en sexologie et avec l'équipe du projet BIEN VIEILLIR du CHU de NICE sera diffusé en ligne par la plateforme Microsoft Forms.
Résultats :
Les hypothèses de l’étude supposent que les besoins en matière de sexualité des personnes âgées diffèrent en fonction du lieu de vie. De plus, il est attendu d’observer un impact des stéréotypes sur la santé sexuelle et le bien-être plus important en EHPAD qu’à domicile.
Discussion :
Il semble indispensable d’intégrer la dimension sexologique dans le parcours de soin et le projet de vie des personnes âgées institutionnalisées et à domicile. Cette étude a pour ambition d’apporter une réflexion sur la prise en charge psychologique et sexologique des séniors en France.
|
p 09 le parcours de soins du patient dement jeune ayant des troubles de comportements genants quelle structure proposer auteurs adam o 1 r kouradj r 1 andrianasolo d 1 imbert c 1 aime g 1 etablissement 1 chdb bischwiller bischwiller france presentateur adam olga |
P-09 - Le parcours de soins du patient dément jeune ayant des troubles de comportements gênants. Quelle structure proposer?
Thème: 14. Le parcours de soin du patient Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Adam O. (1), R. KOURADJ R. (1), ANDRIANASOLO D. (1), IMBERT C. (1), AIME G. (1)
Présentateur : Adam Olga
Etablissement : (1) CHDB Bischwiller, Bischwiller, FRANCE
But :
But
L’intégration du patient dément jeune, ayant des troubles de comportements gênants, dans la filière gériatrique classique est très difficile, avec des répercutions néfastes sur le patient, les autres résidents (souvent très âgés, non communicants) et l’équipe soignant.
L’objectif de cette présentation est de démontrer les limites du parcours du soin classique et quelles sont les solutions possibles.
Méthode :
Méthodes
A partir d’un cas clinique concret d’un patient jeune dément, 55 ans, admis dans notre unité Alzheimer, malgré l’opposition de gériatre et de l’équipe. Un refus motivé par le risque encourus pour les autres résidents.
Après deux ans dans notre unité, l’évaluation pluridisciplinaire (OCTOA MA) Propose la fin de la prise en charge dans l’unité sécurisé et oriente le patient vers un EHPAD classique
Résultats :
Au cours des deux dernières années, le résident a vécu dans une structure fermée, entourée par des personnes très âgées (moyenne d’âge 88 ans) une population non communicante dans un environnement agité.
Quelle est la meilleure structure adaptée pour ces jeunes patients ?
Discussion :
Nous avons constaté des repercussions néfastes de l'environnement sur le patient et sur l'équipe soignante ( épuissement physique et moral)
|
p 10 comprendre le vecu et les preoccupations des patients atteints de formes debutantes de la maladie dalzheimer a partir de leurs temoignages sur les forums publics de linternet auteurs sainte claire deville g 1 magnien x 1 julien d 2 etablissement 1 focus patient rueil malmaison france 2 centre de neurologie cognitive hopital lariboisiere fernand widal ap hp paris france presentateur sainte claire deville geoffroy |
P-10 - Comprendre le vécu et les préoccupations des patients atteints de formes débutantes de la maladie d’Alzheimer, à partir de leurs témoignages sur les forums publics de l’internet
Thème: 14. Le parcours de soin du patient Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Sainte-Claire Deville G. (1), Magnien X. (1), Julien D. (2)
Présentateur : Sainte-Claire Deville Geoffroy
Etablissement : (1) Focus Patient, RUEIL-MALMAISON, FRANCE; (2) Centre de Neurologie Cognitive, Hôpital Lariboisière Fernand Widal, AP-HP, Paris, FRANCE
But :
Afin de comprendre le vécu et les préoccupations des patients atteints de formes débutantes de la maladie Alzheimer et leurs aidants, nous avons analysé les messages postés sur les forums publics de l’Internet français des dix dernières années, contenant une expression non équivoque de la maladie.
Méthode :
L’analyse a été réalisée via l’Observatoire Social du Patient®, base de données qui regroupe plus de 36 millions de témoignages.
Ce sont 6 491 auteurs atteints de maladie d’Alzheimer débutante (55%) ou aidants (45%) qui ont été retenus pour analyse. Ils ont généré 11 312 témoignages.
Un traitement automatisé des messages (Natural Language Processing), basé sur des algorithmes et des règles lexicales, a permis d’identifier les thématiques contenues dans chacun d’eux.
Résultats :
L’analyse de ces témoignages révèle que les auteurs évoquent majoritairement l’impact sur la vie quotidienne (thématique présente dans 68% des témoignages), suivi des signes et symptômes (48%).
L’alimentation est aussi abordée comme facteur pouvant ralentir l’évolution des symptômes (9,6%).
Il ressort aussi des témoignages la difficulté et le délai nécessaire à l’obtention d’un diagnostic. Les techniques de diagnostic ne sont évoquées que dans 3,2% des témoignages. Les consultations mémoire sont mentionnés dans seulement 41 témoignages (0,4%).
Les patients expriment un fort besoin d’information au travers des nombreuses questions qu’ils posent : 15% des témoignages contiennent une question. Près de 30% d’entre elles témoignent d’un besoin de conseil et d’aide face aux signes, symptômes et comportements anormaux qui inquiètent.
Les interrogations sur l’origine de ces troubles (hérédité, rôle de certains médicaments, de l’aluminium et du mercure présents respectivement dans les vaccins et les implants dentaires) représentent 23% des questions.
Discussion :
Le principal enseignement de cette étude est l’expression, de la part des patients et des aidants, d’une difficulté dans le parcours médical auxquels ils sont confrontés, et un questionnement sur les causes de la maladie.
Connaître le vécu et les préoccupations des patients et des aidants, tels qu’ils les partagent spontanément sur les forums publics de l’Internet, permet à l’ensemble des acteurs de santé de mieux répondre à leurs attentes en adaptant leurs discours à la réalité quotidienne de la maladie.
|
p 11 evaluation neuropsychologique des adultes porteurs dune trisomie 21 et maladie dalzheimer auteurs coquelet a 1 2 besozzi a 1 roussel m 2 lemetayer f 3 etablissement 1 chru nancy centre memoire de ressources et de recherche vieillissement vandoeuvre les nancy france 2 universite de picardie jules verne laboratoire de neurosciences fonctionnelles pathologies lnfp ur 4559 amiens france 3 universite de lorraine apemac e4360 metz france presentateur coquelet amelie |
P-11 - Evaluation neuropsychologique des adultes porteurs d’une Trisomie 21 et maladie d’Alzheimer
Thème: 15. Le patient Alzheimer jeune
Voir le poster
Auteurs : COQUELET A. (1,2), BESOZZI A. (1), ROUSSEL M. (2), Lemetayer F. (3)
Présentateur : COQUELET Amélie
Etablissement : (1) CHRU NANCY - Centre Mémoire de Ressources et de Recherche Vieillissement , VANDOEUVRE-LES-NANCY, FRANCE; (2) Université de Picardie Jules Verne - Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles & Pathologies (LNFP) UR 4559, AMIENS, FRANCE; (3) Université de Lorraine - APEMaC E4360, METZ, FRANCE
But :
L’augmentation de l’espérance de vie des personnes porteuses d’une Trisomie 21 (PPT21) s’accompagne de nouvelles problématiques telles que le déclin cognitif lié au vieillissement et le dépistage/diagnostic de la maladie d’Alzheimer (MA). D’autant que la Trisomie 21 est une prédisposition génétique à la MA dont la survenue des symptômes peut avoir lieu dès 40 ans. Le bilan neuropsychologique a un rôle crucial dans la démarche diagnostique, l’imagerie cérébrale et la ponction lombaire à la recherche des biomarqueurs de MA dans le liquide céphalo-rachidien n’étant pas toujours réalisables. Mais quels sont les tests neuropsychologiques utilisés auprès des PPT21?
Méthode :
A travers une revue de la littérature, cet article recense les principaux outils existants pour l’évaluation neuropsychologique de cette population. A partir des bases de données PsycINFO, PubMed, Web of Science, Wiley et le moteur de recherches Google Scholar ont été inclus dans l’étude les articles publiés de juillet à décembre 2020, concernant les PPT21 d’âge supérieur ou égal à 18 ans et contenant des échelles d’évaluation cognitive.
Résultats :
Quatre-vingt-cinq articles ont été sélectionnés qui comprenaient 186 outils d’évaluation. La quasi-totalité de ces épreuves n’a toutefois pas fait l’objet de validation en langue française et moins d’un tiers étaient spécifiquement conçus pour une évaluation diagnostique de la MA chez des PPT21.
Discussion :
Il est nécessaire de développer des outils neuropsychologiques spécifiques pour le diagnostic de MA chez les PPT21, validés en langue française, afin de mieux adapter l’accompagnement de ces patients et optimiser leur qualité de vie (adapter l’emploi / le poste de travail, le lieu de vie, la communication).
|
p 12 liens entre cdr globaux et criteres de jugement importants pour les patients atteints de la maladie d alzheimer auteurs brigui a 1 boada m 2 lanctot k 3 tariot p 4 dabbous f 5 hahn pedersen j 6 raket l 6 udayachalerm s 5 saiontz martinez c 5 michalak w 6 luis rafael s 6 cummings j 7 etablissement 1 novo nordisk paris france 2 ace alzheimer centre barcelone espagne 3 sunnybrook research institute toronto canada 4 banner alzheimers institute phoenix etats unis 5 evidera bethesda etats unis 6 novo nordisk a s copenhague danemark 7 chambers grundy center for transformative neuroscience unlv las vegas etats unis presentateur brigui amira |
P-12 - Liens entre CDR-globaux et critères de jugement importants pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer
Thème: 17. Les grands problèmes de la prise en charge du patient Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Brigui A. (1), Boada M. (2), Lanctot K. (3), Tariot P. (4), Dabbous F. (5), Hahn-Pedersen J. (6), Raket L. (6), Udayachalerm S. (5), Saiontz-Martinez C. (5), Michalak W. (6), Luis Rafael S. (6), Cummings J. (7)
Présentateur : Brigui Amira
Etablissement : (1) Novo Nordisk, Paris, FRANCE; (2) Ace Alzheimer Centre, Barcelone, ESPAGNE; (3) Sunnybrook Research Institute, Toronto, CANADA; (4) Banner Alzheimer’s Institute, Phoenix, ETATS-UNIS; (5) Evidera, Bethesda, ETATS-UNIS; (6) Novo Nordisk A/S, Copenhague, DANEMARK; (7) Chambers-Grundy Center for Transformative Neuroscience, UNLV, Las Vegas, ETATS-UNIS
But :
Il existe peu de données faisant le lien entre l'échelle d'évaluation clinique de la démence (CDR-global) et les critères de jugement considérés comme importants pour les patients, les soignants, les cliniciens et les payeurs. L’objectif de cette étude est d’estimer le lien entre les scores CDR et les critères de jugement importants pour les patients (par exemple, les activités de la vie quotidienne à l'aide de l'échelle d'évaluation fonctionnelle [FAS] et d'autres échelles cognitives) chez les personnes suivies dans les centres de recherche sur la maladie d'Alzheimer (MA).
Méthode :
Cette étude rétrospective a utilisé l'ensemble des données standardisées (UDS) du National Alzheimer's Coordinating Center (NACC), qui collecte les données de suivi annuelles des patients qui sont vus dans les centres de recherche sur la maladie d'Alzheimer participants. L'étude a inclus des participants ayant une cognition normale, des troubles cognitifs légers dus à la MA (TCL) ou une démence due à la MA (les étiologies ont été déterminées par le diagnostic du clinicien). Les associations entre les évaluations annuelles du CDR-global et les critères de jugement importants ont été étudiées à l'aide de modèles mixtes avec des matrices de covariance non structurées et des identifiants de participants comme effets aléatoires ajustés en fonction de la démographie et des comorbidités.
Résultats :
L'étude a inclus des participants ayant une cognition normale (13 692 [48,5 %]), des TCL (7 075 [25,1 %]) et une démence due à la MA (7 453 [26 %]). Des difficultés à mener des activités quotidiennes telles que faire des chèques, faire les courses ou préparer un repas chaud ont été observées chez les participants atteints de TCL (CDR-global = 0,5) et à tous les stades de la démence (CDR-global> 1) due à la MA. De plus, les scores moyens totaux ajustés du FAS à Baseline (des valeurs plus élevées indiquent une fonction moins bonne) étaient de 1,7 IC [1,4 ; 2,0], 7,2 IC [6,9 ; 7,5], 18,3 IC [18,0 ; 18,6], 25,7 IC [25,4 ; 26,0] et 28,8 IC [28,4 ; 29,1] pour la cognition normale, TCL, démence légère, modérée et sévère, respectivement. Des tendances similaires ont été observées pour tous les autres critères de jugement d’intérêts (par exemple, l'échelle de dépression gériatrique et le MMSE).
Discussion :
Il y avait un lien fort entre le stade CDR et les différentes mesures de la santé mentale, de la cognition et de la capacité à mener des activités quotidiennes chez les patients atteints de MA. Le CDR-global est un bon indicateur des capacités considérées comme cliniquement importantes dans les TCL et la démence légère de la maladie d'Alzheimer.
|
p 13 impact de la maladie d alzheimer sur les aidants auteurs gonbert s 1 hahn pedersen j 2 solis tarazona l 2 holm larsen t 3 4 etablissement 1 novo nordisk paris france 2 novo nordisk a s copenhague danemark 3 silvi ai copenhague danemark 4 groupe de recherche nopia hopital universitaire de gand gand belgique presentateur gonbert sophie |
P-13 - Impact de la maladie d'Alzheimer sur les aidants
Thème: 17. Les grands problèmes de la prise en charge du patient Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Gonbert S. (1), Hahn-Pedersen J. (2), Solís Tarazona L. (2), Holm-Larsen T. (3,4)
Présentateur : Gonbert Sophie
Etablissement : (1) Novo Nordisk, Paris, FRANCE; (2) Novo Nordisk A/S, Copenhague, DANEMARK; (3) Silvi.ai, Copenhague, DANEMARK; (4) Groupe de recherche Nopia, Hôpital universitaire de Gand, Gand, BELGIQUE
But :
Le fardeau des soins informels prodigués aux personnes atteintes de MA est souvent oublié. L’objectif de cette étude est de fournir un aperçu du fardeau de la maladie d'Alzheimer (MA) pour les aidants et explorer comment le fardeau augmente avec la progression de la maladie à l'aide d'une revue systématique de la littérature.
Méthode :
Un protocole a été développé avant que les recherches dans PubMed, Embase, PsycINFO et Cochrane Library ne soient exécutées en octobre 2021 via la plateforme Silvi.ai. Les études éligibles ont été publiées en anglais et ont fourni des données de 2010 ou plus tard. Deux examinateurs ont analysé les titres et les résumés de façon indépendante. Un seul examinateur a effectué une analyse du texte intégral et une extraction des données, et un aperçu PRISMA a été généré. La qualité des études a été classée à l'aide de l'échelle d'évaluation de la qualité d'Oxford.
Résultats :
Sur 911 occurrences, 61 études étaient pertinentes pour l'extraction des données. La plupart des aidants étaient des femmes. La majorité des études ont rapporté un impact modéré à sévère sur la vie des aidants (Inventaire du Fardeau de Zarit [ZBI] et Test de Maslach sur le burn-out) et la qualité de vie globale (QoL ; Questionnaire de qualité de vie de l’OMS) ; les aidants présentaient des niveaux plus élevés de stress, de dépression et d'anxiété par rapport au groupe contrôle. Les femmes avaient un fardeau significativement plus élevé que les hommes (Caregiver Burden Inventory [CBI]). Plus le nombre, la fréquence et la gravité des symptômes affectant les patients sont élevés, plus la détresse de l’aidant est intense (échelle de détresse de l'inventaire neuropsychiatrique). Les aidants des personnes atteintes de démence sévère due à la MA ont rapporté le plus haut niveau de fardeau (version courte ZBI et CBI). Il y avait une corrélation claire entre les heures de soins prodigués et le score du questionnaire sur les activités de la vie. Plus le score est élevé, plus il y a d'heures de soins.
Discussion :
Prendre soins d’une personne atteinte de la MA est associée au stress émotionnel, à la dépression, à l'anxiété, à une faible qualité de vie globale et à une santé physique affectée. Les femmes aidantes sont touchées de manière disproportionnée par rapport aux hommes. Plus la MA est sévère, plus le fardeau est important. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mettre en lumière les véritables conséquences sur la santé des aidants des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
|
p 14 le fardeau financier de la maladie d alzheimer sur les aidants auteurs gonbert s 1 hahn pedersen j 2 solis tarazona l 2 holm larsen t 3 4 etablissement 1 novo nordisk paris france 2 novo nordisk a s copenhague danemark 3 silvi ai copenhague danemark 4 groupe de recherche nopia hopital universitaire de gand gand belgique presentateur gonbert sophie |
P-14 - Le fardeau financier de la maladie d'Alzheimer sur les aidants
Thème: 17. Les grands problèmes de la prise en charge du patient Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : Gonbert S. (1), Hahn-Pedersen J. (2), Solís Tarazona L. (2), Holm-Larsen T. (3,4)
Présentateur : Gonbert Sophie
Etablissement : (1) Novo Nordisk, Paris, FRANCE; (2) Novo Nordisk A/S, Copenhague, DANEMARK; (3) Silvi.ai, Copenhague, DANEMARK; (4) Groupe de recherche Nopia, Hôpital universitaire de Gand, Gand, BELGIQUE
But :
La MA a un impact significatif sur les aidants. L’objectif de cette étude est de mener une revue systématique de la littérature évaluant l'impact économique de la maladie d'Alzheimer (MA), en mettant l'accent sur les aidants et la progression de la maladie.
Méthode :
Un protocole a été développé avant que les recherches dans PubMed, Embase, PsycINFO et Cochrane Library ne soient exécutées en octobre 2021 via la plateforme Silvi.ai. La conduite d'une revue systématique de la littérature a suivi les normes standard. Les études éligibles étaient en anglais et fournissaient des données de janvier 2011 à novembre 2021.
Résultats :
Sur 1043 occurrences, 25 études étaient pertinentes pour l'extraction de données. Les coûts de la MA ont été définis de manière hétérogène entre les études ; cependant, la plupart des études incluaient des médicaments contre la MA et autres que la MA et des visites ambulatoires et hospitalières.
Sept études ont spécifiquement exploré le fardeau financier de la MA pour les aidants : les heures nécessaires pour soutenir le partenaire, la perte de productivité au travail et les implications pour l'employabilité future. Le coût mensuel des soins informels qu’ils prodiguent était similaire dans les études et les pays, variant entre 6435 € et 10503 € pour la MA au stade léger en Allemagne et en Espagne, 8045 € et 13295 € pour la MA au stade modéré en France et en Allemagne, et 15154 € et 23765 € pour la MA au stade sévère au Royaume-Uni et en Allemagne. Le principal facteur de coût était la gravité de l'état clinique du patient. Peu d'études ont rapporté une incapacité au travail de l’aidant.
Une étude comparant des partenaires soignants appariés à des partenaires non soignants a démontré une réduction significativement plus élevée de l'activité (25,4 % contre 21,8 %) et un absentéisme plus important (5,4 % contre 3,1 %), une altération liée au présentéisme (22,7 % contre 18,4 %), et globalement une incapacité au travail (25,8 % contre 20,4 %). Une augmentation des incapacités de travail avec gravité de la MA a été observée dans tous les pays (États-Unis, Japon et UE5).
Discussion :
La plupart des études se sont concentrées sur le fardeau économique pour la société ou les patients. Dans sept études faisant état de l'impact des coûts sur les aidants, le fardeau économique était similaire entre les pays et les systèmes de soins de santé. L'impact des coûts sur les aidants a augmenté avec le stade de la MA, en particulier pour l'incapacité de travail. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier le véritable fardeau financier pour les aidants.
|
p 15 experimentation d une prise en charge snoezelen en ucc auteurs amand c 1 balcon s 1 bandou f 1 bathellier i 1 bourgeois c 1 chamard c 1 fleury k 1 mallard c 1 planchais e 1 etablissement 1 chr orleans orleans france presentateur bathellier isabelle |
P-15 - Expérimentation d'une prise en charge Snoezelen en UCC
Thème: 18. Les UCC
Voir le poster
Auteurs : amand c. (1), balcon s. (1), bandou f. (1), bathellier i. (1), bourgeois c. (1), chamard c. (1), fleury k. (1), mallard c. (1), planchais e. (1)
Présentateur : bathellier isabelle
Etablissement : (1) CHR Orléans, orleans, FRANCE
But :
Expérimentation d'une prise en charge en atelier thérapeutique Snoezelen en UCC.
Il s'agit d'une étude préliminaire avec pour objectifs un partage d'expérience clinique et thérapeutique,de tester la fiche de reccueil de données , de disposer de premiers éléments pour préciser les indications de cette démarche non médicamenteuse, pour en objectiver l'impact thérapeutique .Le projet est de construire la méthodologie d'une étude prospective.
Méthode :
Plusieurs membres de l'équipe ont été formés à la démarche Snoezelen.
Une fiche de reccueil de données a été conçue en équipe au sein de l'UCC.
L'indication d'une prise en soins Snoezelen était posée en équipe pluridisciplinaire au moment du staff hebdomadaire.
seize patients atteints de MAMA de l'UCC ont ainsi été inclus dans l'étude.
Il s'agit d'une étude observationnelle qualitative à partir de l'analyse rétrospective des fiches de reccueil de données .
Un cas clinique est présenté pour illustrer cette démarche.
Résultats :
16 patients inclus 9 hommes 7 femmes
age moyen 81 ans (69-92 ans)
les diagnostics les plus représentés 47% présentaient une Maladie d'Alzheimer
23.5% une forme mixte vasculaire et Alzheimer
pour 2 patients (12.5%) la prise en soins en atelier snoezelen a été un échec avec une agitation aigue persistante pour l'un aggravée pour l'autre
Les indications retrouvées sont l'agitation pour 11 patients, l'anxiété pour 4 patients, l'apathie pour 1 patient.
2 patients anxieux étaient contentionnnés avant l'atelier snoezelen la contention a été retirée durant et après.
Présentation du cas clinique.
Discussion :
Toute démarche Snoezelen nécessite une formation préalable.
En UCC le symptome le plus perturbateur est l'agitation.La démarche Snoezelen propose des stimulations multisensorielles. Dans le cadre d'une agitation cette stimulation peut être non indiquée voir délétaire. Il nous apparait qu'il faut mieux préciser le profil des patients décrits avec une agitation avant toute séance Snoezelen.La mise en place d'une évaluation de l'agitation à l'aide d'une échelle validée est proposée (Cohen-Mansfield) en amont et en aval de la prise en soins Snoezelen.
En UCC le deuxième symptome le plus présent est l'anxiété.Les résultats préliminaires sont encourageants avec une bonne réponse clinique pour tous les patients, avec notamment la levée de la contention mise en place.Il nous apparait nécessaire d'évaluer de façon plus objective les résultats à l'aide d'une échelle validée standardisée NPI version ES en amont et en aval de la prise en soins Snoezelen.
La fiche de reccueil de données est à retravailler avec insertion des résultats des échelles.
La question de la durabilité de l'impact thérapeutique reste également à préciser.
|
p 16 la balneotherapie en ucc interets et limites auteurs mercier b 1 febvre j 1 amoura a 1 berger a 1 lafargue r 1 etablissement 1 hopital de blois blois france presentateur mercier bernard |
P-16 - La Balnéothérapie en UCC, intérêts et limites
Thème: 18. Les UCC
Auteurs : Mercier B. (1), Febvre J. (1), Amoura A. (1), Berger A. (1), Lafargue R. (1)
Présentateur : Mercier Bernard
Etablissement : (1) Hôpital de Blois, Blois, FRANCE
But :
Évaluation de la balnéothérapie dans les troubles du comportement chez des patients déments hospitalisés en UCC.
Méthode :
Analyse de cas.
Résultats :
La balnéothérapie est interessante seulement dans certains troubles du comportement. Situations que nous analyserons.
Discussion :
Limites de la balnéothérapie.
|
p 17 quand lart therapie sinvite au cmrr dajaccio auteurs benetti papadacci m 1 virevialle m 1 etablissement 1 centre hospitalier notre dame de la misericorde ajaccio france presentateur benetti papadacci marie claire |
P-17 - Quand l’Art-Thérapie s’invite au CMRR d’Ajaccio
Thème: 19. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : BENETTI PAPADACCI M. (1), VIREVIALLE M. (1)
Présentateur : BENETTI PAPADACCI MARIE-CLAIRE
Etablissement : (1) CENTRE HOSPITALIER NOTRE DAME DE LA MISERICORDE, AJACCIO, FRANCE
But :
Parce que, face aux troubles psycho-comportementaux des patients atteints de maladies neurodégénératives, la réponse des thérapies médicamenteuses est souvent limitée, le CMRR d’Ajaccio a souhaité développer des approches complémentaires, non médicamenteuses, telles que l’art thérapie.
L’objectif étant l’amélioration de la qualité de vie du patient au quotidien mais aussi celle des aidants familiaux.
Méthode :
Etude portant sur 15 patients et 15 aidants
Critères d’inclusion
Personnes âgées suivies au Centre mémoire d’Ajaccio, atteintes de maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées au stade léger à modéré (MMS > 10)
Vivant à domicile
Désireux de participer à l’étude
Présence d’au moins un aidant dans l’entourage proche
Sur indication médicaleDéroulement
Entretien préliminaire avec l’art-thérapeute : première évaluation de la Qualité de vie à l’aide de l’échelle QOL-AD ; élaboration du projet thérapeutique personnalisé et adapté.
Séances d’art-thérapie de 45 à 60 minutes, 1 fois / semaine sur un durée de 4 mois
Point d’étape à mi-parcours
Rapport final : nouvelle évaluation de la qualité de vie ressentie (échelle QOL-AD, auto questionnaire) et synthèse
Résultats :
Résultats de l'étude pour les patients et les aidants.
Discussion :
L'art-thérapie est une forme de thérapie expressive qui utilise le processus créatif artistique pour favoriser l'expression, la communication et la guérison émotionnelle. Par le biais de diverses activités artistiques telles que la peinture, le dessin, la sculpture ou encore la musique, les patients sont encouragés à exprimer leurs émotions, à stimuler leur créativité et à renforcer leur estime de soi dans ce cadre.
Pour les patients atteints de maladies neurodégénératives, qui peuvent rencontrer des difficultés de communication verbale et être confrontés à des perturbations émotionnelles, l'art-thérapie offre un moyen alternatif d'expression et de connexion avec les autres. Cela peut contribuer à réduire leur anxiété, leur agitation, et améliorer leur bien-être général.
Tous les patients de l’étude ont ressenti une amélioration globale de leur Qualité de vie après la prise ne charge en Art-Thérapie.
En améliorant l’estime de soi (confiance, amour, affirmation de soi) l’Art-thérapie a un impact positif sur la qualité de vie des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées mais aussi sur la qualité de la relation Aidants/Aidés.
Il serait intéressant de prolonger cette étude en évaluant l’impact de ces améliorations sur le maintien à domicile et le retard à l’institutionnalisation.
Références
Parcours de soins des patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée ; Qualité de vie des personnes malades ; HAS mai 2018
Villars H. Qualité de vie et maladie d’Alzheimer : enjeux et moyens de mesure - Congrès des unités de soins Alzheimer Toulouse: Congrès National des Unités de soins d'évaluation et de prise en charge Alzheimer; 2014. http://www.uspalz.com/Media/slides/2014/001-11-1200-03-H-VILLARS_wmk.pdf
P. Missotten G. Squelard, M. Ylieff ; Evaluation de la qualité e vie dans la maladie d’Alzheimer et les troubles apparentés ; Gérontologie et société – n°135 – juin 2010 : 115-131
Anne-Marie Dubois ; Art-thérapie, Principes, méthodes et outils pratiques ; Elsevier Masson ; 2017
Résultats 2023
|
p 18 les esprits libres auteurs jouatel l 1 gilbert c 1 briand e 1 etablissement 1 lna sante vertou france presentateur jouatel laure |
P-18 - LES ESPRITS LIBRES
Thème: 19. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : jouatel l. (1), GILBERT C. (1), BRIAND E. (1)
Présentateur : jouatel laure
Etablissement : (1) LNA santé , Vertou , FRANCE
But :
C’est d’abord le projet d’un film documentaire « l’histoire d’une folle aventure, où soignants, artistes et patients Alzheimer se rejoignent, au-delà de tout ce qui les sépare, pour créer et vivre ensemble le temps d’une résidence théâtrale ».
Est alors venue l’idée de mener cette étude pour évaluer l’impact d’une résidence artistique dans un lieu de vie partagé, sur la qualité de vie de résidents atteints de maladie d’Alzheimer et la qualité de vie au travail des professionnels et enfin d’ouvrir la réflexion sur l’EHPAD de demain.
Méthode :
9 résidents et les 9 professionnels d'EHPAD, ont bénéficié quotidiennement, durant 2 semaines, de séances d'art-thérapie (théâtre, musique et écriture), accompagnés par une drama-thérapeute, 3 musiciens et une poétesse.
C'est une étude expérimentale, observationnelle, non RIPH (hors loi Jardé), descriptive utilisant une méthodologie mixte :
- Evaluations qualitatives (Entretiens semi-directifs) : à T1 (Intervention) à travers 1 grille d'entretien unique, interrogeant 9 résidents, 3 soignants et 4 artistes/bénévoles avec un travail exploratoire.
- Evaluations quantitatives (mesures à l’aide d’échelles) : à T0(M-1), T1(Intervention), et T2(M+1). Evaluations des 9 résidents (Qol AD-NH, NPIES, Psychotropes, Poids, Chutes, ADL/IADL) et des 9 professionnels (Questionnaire Karasek) Test Wilcoxon (faible échantillon)
Résultats :
Cette expérimentation « résidence d’artiste » a permis de mettre en évidence :
- Pour les résidents : Une amélioration très nette de la qualité de vie (3 items de l’échelle Qol AD-NH) et de leur santé globale avec une diminution significative (p= 0,028) des troubles du comportement sans majoration des psychotropes, un moindre taux de chute et une stabilité nutritionnelle et thymique. Tous ces résultats sont concordants avec les témoignages (14 personnes interrogées). On note une diminution de l’autonomie (ADL/IADL) allant à l’encontre des témoignages.
- Pour les professionnels : Une amélioration de la qualité de vie au travail sur les trois items : latitude décisionnelle et significative sur la moindre exigence mentale (p= 0,034) et un meilleur soutien social (p=0,035).
EHPAD de demain : Ces résultats (qualitatifs et quantitatifs) ont permis de repenser l’EHPAD de demain :
- Conservation de l’autonomie fonctionnelle et décisionnelle des résidents (liberté d’aller et venir etc.)
- L’art comme facilitateur du soigner et prendre soin
- L’invisibilité du soin (tenue civiles, rythme de vie, etc…)
- Un environnement « comme à la maison » performant sur la qualité de vie des résidents
- Accompagnants « non soignants » potentialisant les accompagnements
- Une autonomie professionnelle dans les soins, accompagnée d’un sentiment d’appartenance partagé
- Un accompagnement priosiant le "lien" (centrée sur la relation, absence de réunions, rythme adapté...)
- Un "vivre ensemble" avec la présence quasi "thérapeutique" des enfants de manière naturelle.
Discussion :
Malgré certains biais méthodologiques, cette expérimentation filmée réinterroge notre rapport à la maladie et aux malades, met en évidence l'importance du vivre ensemble, souligne l'intérêt des interventions non médicamenteuses et permet d'entrevoir les possibles de l’EHPAD de demain.
|
p 19 la reflexologie plantaire et les troubles du comportement dans la maladie dalzheimer auteurs traon j 1 lafargue s 1 etablissement 1 ehpad mer et pins saint brevin les pins france presentateur traon jean pierre |
P-19 - La réflexologie plantaire et les troubles du comportement dans la maladie d’Alzheimer
Thème: 19. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : TRAON J. (1), LAFARGUE S. (1)
Présentateur : TRAON Jean Pierre
Etablissement : (1) EHPAD Mer et Pins , SAINT BREVIN LES PINS, FRANCE
But :
L'approche non médicamenteuse des comportements troublés est un axe fort du projet d'établissement de l'EHPAD Mer et Pins, situé à Saint Brevin les Pins. 6 unités de vie accueillent 20 résidents chacune atteints de maladied 'Alzheimer ou apparentée.
Parmi les différentes thérapeutiques non médicamentesues utilisées (Valildation, Montessori, zoothérapie, poupées empathiques, chariot flash, PASA...), la réflexologie plantaire a pris sa place depuis plus d'un an dans des indications précises après accord médical (anxiété, troubles du sommeil, apathie, troubles du transit) .
Parmi les moyens de communication à développer face à des personnes présentant des troubles du langage, de compréhension, l'utilisation du toucher est un art qui s'apprend.
L'approche non médicamenteuse de la réflexologie plantaire intégrative ne pourrait elle pas améliorer le quotidien et le bien être de ces personnes ?
Méthode :
Le protocole "Bien être" qui consiste à travailler sur les systèmes squelettique et musculaire, pour finir avec un massage Terre enveloppant et sécurisant, est adapté à cette population souvent perturbée par de l'agitation anxieuse.
Une recherche a été menée sur 3 résidents, avec troubles du comportement productifs, à raison d'une séance hebdomadaire pendant 9 semaines.
Les séances durent 45 minutes, dans un environnement calme, bien chauffé, avec lumière tamisée et musique douce.
Une évaluation NPIES a été réalisée avant la première séance, après la 6ème et après la dernière.
Résultats :
Les troubles du comportement ont baissé en intensité et en gravité tout en restant présents (Tableau Evolution des NPIES). L'agitation s'est transformée peu à peu en communication plus fluide et apaisée permetant de diminuer le recours aux protocoles médicamenteux. L'anxiété a baissé en intensité. 1 résident n'a pas eu d'amélioration sur ses troubles du comportement.
Discussion :
La recherche a été réalisée sur un petit échantillon de personnes. Les résultats obtenus inégaux ne changent pas le réel plaisir qu'ont eu les personnes à profiter des séances de réflexologie. Cet accompagnement a apporté un apaisement et un bien être immédiat, qui mérite d'être poursuivi pour une meilleure analyse. Malgré les troubles de la mémoire, le réflexologue plantaire a bien été identifié par les résidents : "Où est le monsieur qui soigne les pieds ?".
Relaxation, bien être, apaisement, plaisir...sont à portée de mains et de pieds pour calmer et diminuer les souffrances.
Ce savoir faire donne des pistes et ouvre le champ des possibles pour une meilleure qualité de vie.
"L'art de faire du bien à son corps"
|
p 20 comment eviter une sous evaluation du potentiel cognitif de patients alzheimer aphasiques non testables au mms la sib est elle loutil adapte auteurs lhopital m 2 lounes i 4 pol e 3 poullain a 5 saillon a 6 bellettre t 1 etablissement 1 almage alzheimer centers l isle d abeau france 2 les parenteles de la ville du bois la ville du bois france 3 les parenteles de reims reims france 4 les parenteles de la rue blanche paris 0 5 la villa baucis fontainebleau france 6 centre de psychologie cognitive appliquee neuilly sur seine france presentateur bellettre thibaut |
P-20 - Comment éviter une sous-évaluation du potentiel cognitif de patients Alzheimer aphasiques non testables au MMS ? La SIB est-elle l’outil adapté ?
Thème: 19. Intervention non médicamenteuse et Alzheimer
Voir le poster
Auteurs : LHOPITAL M. (2), LOUNES I. (4), POL E. (3), POULLAIN A. (5), SAILLON A. (6), BELLETTRE T. (1)
Présentateur : BELLETTRE Thibaut
Etablissement : (1) Almage Alzheimer Centers, L'ISLE D'ABEAU, FRANCE; (2) Les Parentèles de la Ville du Bois, LA VILLE DU BOIS , FRANCE; (3) Les Parentèles de Reims , REIMS , FRANCE; (4) Les Parentèles de la Rue Blanche , PARIS , 0; (5) La Villa Baucis , FONTAINEBLEAU , FRANCE; (6) Centre de Psychologie Cognitive Appliquée, NEUILLY SUR SEINE , FRANCE
But :
Vérifier l’applicabilité de l’évaluation de l’efficience cognitive globale via la Severe Impairment Battery (SIB) de patients Alzheimer institutionnalisés en EHPAD avec une atteinte langagière majeure pour laquelle le Mini Mental State Examination (MMS) n’est pas adapté.
H1 : la SIB permettrait d’évaluer le profil cognitif des patients pour lesquels le MMS n’est pas adapté compte tenu des troubles phasiques au premier plan.
H2 : la SIB permettrait d’identifier objectivement les potentialités des patients dans le but de les orienter vers des activités thérapeutiques adaptées à leur niveau cognitif.
Méthode :
Population : la population était composée de 35 patients institutionnalisés en EHPAD avec un diagnostic de trouble neurocognitif majeur et pour lesquels le MMS n’était pas adapté. Tous présentaient des troubles phasiques importants sans trouble a priori massif de compréhension dans les intéractions sociales.
Matériel : le fonctionnement cognitif global de la population a été évalué à l’aide de la Severe Impairment Battery version abrégée (Hugonot-Diener et al., 2003). Nous avons utilisé comme mesures complémentaires l’échelle de dépression de Cornell (Camus et al., 1995) et l’Inventaire Neuropsychiatrique (NPI, Sisco et al., 2000). La participation comportementale à l’atelier a été évaluée au travers d’une grille d’évaluation des attitudes et comportements.
Procédure : step 1 : administration de la baseline : SIB, Cornell, NPI-ES / step 2 : adaptation du projet cognitif individualisé des patients à partir des résultats obtenus à la SIB / step 3 : suivi comportemental de la participation aux activités thérapeutiques sur 4 mois / step 4 : évaluation de contrôle : Cornell, NPI-ES.
Résultats :
Nos résultats ont mis en évidence un score total moyen à la SIB de 17/50 (e.t. 9,42).
Plus le score à la SIB était bas, plus le score au NPI-ES était élevé sans corrélation significative.
Suivi comportemental : en cours.
Discussion :
La SIB n’a pas répondu complètement à nos attentes d’identification fine des capacités cognitives préservées de patients avec une atteinte phasique sévère : bien qu’en moindre proportion que le MMS, la SIB fait appel en grande partie à la modalité verbale dans les réponses. Cependant, nous avons relevé des aspects positifs intéressants facilitant notre adaptation au niveau cognitif résiduel des patients. En effet, la SIB a permis de mettre en évidence le potentiel sous-estimé, par le personnel soignant, de ces patients trop rapidement qualifiés de “non évaluables” ou “non communicants”. La partie non verbale de la SIB a mis en exergue une compréhension et un échange qui étaient moins perçus par les soignants. Le personnel a ainsi pu réajuster son niveau de sollicitation dans l’approche de stimulation cognitive au quotidien. Par son mode ludique et les encouragements formulés durant la passation, la SIB favorise une approche relationnelle positive encourageante qui facilite l’adhésion au test et qui évite la sensation de mise en situation d’échec.
Caputo, L., Boller, F., Verny, M, Hugonot-Diener, L., Saillon, A et al. (1998). Severe dementia in the elderly : how to evaluate it ? Archives of Gerontology and Geriatrics, 26, (1), 57-64
Hugonot-Diener, L, Verny, M., Devouche, E., et al. (2003). Version abrégée de la severe impairment battery. Psychologie & Neuropsychologie du vieillissement, 1, (4), 273-83.
|
p 22 intervention de l emgp eure et loir en 2022 auteurs martin s 1 pitou m 1 pottier f 1 lesne c 2 dantan b 2 langar a 2 sfacene a 2 paris p 2 toko r 1 marly c 1 etablissement 1 centre hospitalier henri ey bonneval france 2 centre hospitalier de dreux dreux france presentateur pitou marie elsa |
P-22 - Intervention de l'EMGP Eure et Loir en 2022
Thème: 22. Les troubles du comportement
Voir le poster
Auteurs : MARTIN S. (1), PITOU M. (1), POTTIER F. (1), LESNE C. (2), DANTAN B. (2), LANGAR A. (2), SFACENE A. (2), PARIS P. (2), TOKO R. (1), MARLY C. (1)
Présentateur : PITOU Marie Elsa
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Henri EY, BONNEVAL, FRANCE; (2) Centre Hospitalier de Dreux, Dreux, FRANCE
But :
L’équipe mobile de géronto-psychiatrie (EMGP), a été créé en 2019 pour intervenir auprès des établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) d’Eure et Loir. Elle se répartit en 2 secteurs : le secteur Drouais (12 EHPAD publics et privés) et le secteur Henri EY (20 EHPAD publics).
Composition de l’EMGP 28 : 1 psychiatre coordinatrice, 2 psychiatres, 4 IDE, 1 secrétaire et 2 cadres IDE
Elle apporte une expertise à la demande des médecins aux résidents en institution présentant une souffrance psychique et/ou des perturbations du comportement ainsi que le soutien, la prévention et la formation des équipes soignantes.
Objectifs :
Evaluer la prévalence des troubles comportementaux des personnes âgées pour lesquelles les EHPAD de notre département font appel à l’EMGP.
Cibler les besoins des EHPAD,
Permettre de présenter les missions et les populations ciblées par les interventions des EMGP en Eure et Loir
Méthode :
C’est une enquête à visée rétrospective et analytique réalisée sur 176 résidents en 2022 sur les deux secteurs d’Eure et Loir
Le recueil de données a été établi sur la base de comptes rendus d’entretien à l’aide d’un tableau.
Population concernée : tous résidents en EHPAD
Résultats :
Les indications thérapeutiques sont à 80 % des traitements psychotropes
Discussion :
Dans notre étude, nous constatons que nos interventions se font dans 60% des cas auprès de personnes atteintes de troubles neurocognitifs majeurs.
Parmi ses patients atteints de troubles neurocognitifs, on retrouve dans les observations à 60 % des troubles psycho-comportementaux de la démence et seulement 31 % de syndrome anxiodépressif ; tandis que pour les résidents ne présentant pas de troubles neurocognitifs ou non diagnostiqué : les agitations, cris, agressivité, déambulations ne représentent que 7 % des observations.
Recommandations :
Sensibiliser par la formation les équipes soignantes et les médecins des EHPAD (troubles psycho-comportementaux de la démence, dépression et risque suicidaire de la personne âgée en EHPAD), afin de reconnaitre les symptômes annonciateurs de troubles psychopathologiques
Cibler les partenaires de prise en charge (équipe mobile de soins palliatifs, UCC, UHR, EMSSR, HDJ gériatrique, équipe mobile de gériatrie ou unité douleur) en fonction des besoins des résidents
Conclusion
Une proportion importante des interventions de l’EMGP est motivée par les comportements perturbateurs de la vie en collectivité des patients atteints de troubles neurocognitifs.
Toutefois, le syndrome anxiodépressif est très présent, mais peu diagnostiqué dans les deux types de population.
L’expertise de l’EMGP est indispensable pour les diagnostiques différentiels.
|
p 23 evaluation de la prescription des anticoagulants chez les patients ages ayant une fanv et suivis en hdj memoire au chu de lille auteurs del grosso c 1 huvent d 1 etablissement 1 chu lille lille france presentateur huvent dominique |
P-23 - Evaluation de la prescription des anticoagulants chez les patients âgés ayant une FANV et suivis en HDJ mémoire au CHU de Lille
Thème: 24. Autres
Voir le poster
Auteurs : DEL GROSSO C. (1), HUVENT D. (1)
Présentateur : HUVENT Dominique
Etablissement : (1) CHU LILLE, Lille, FRANCE
But :
La fibrillation atriale (FA) touche près de 10 % des sujets âgés. Elle augmente le risque de troubles cognitifs à terme. Les anticoagulants sont désormais les médicaments recommandés dans le traitement des FA.
Objectifs : Nous avons cherché à évaluer le mésusage (posologie erronée ou prescription inappropriée) dans notre population puis nous avons tenté d’établir des liens éventuels entre le mésusage, le genre, les troubles cognitifs (étiologie et sévérité) et les comorbidités.
Méthode :
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 4 ans chez des patients âgés avec un antécédent de FANV3 consultant dans notre hôpital de jour mémoire.
Résultats :
Résultats : Sur 4 ans, 1192 patients ont consulté dans notre centre. 197 patients présentant une FANV3 ont été inclus, principalement des femmes, d’âge moyen 85 ans. Le MMS moyen était à 22/30. Le score de CHA2DS2VASC moyen était de 5.
Près de 43 % des patients avaient un antécédent de chute, 23.3% étaient dénutris, 23 % présentaient une insuffisance rénale, plus des 3/4 un antécédent vasculaire. Plus de 16 % des patients avaient un antécédent de saignement (digestif ou cérébral).
Pour 72% patients anticoagulés, la prescription était conforme aux recommandations (indication, posologie). Les patients étaient principalement sous AOD.
Le mésusage (28%) concernait surtout les AOD avec principalement des sousdosages. Un antiagrégant plaquettaire, seul, avait été prescrit pour 19 patients et 12 patients ne recevait aucun anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. Les résultats des analyses multivariées seront présentés sur le poster.
Discussion :
Conclusion : lors des consultations mémoire, il est indispensable d’évaluer la prescription des anticoagulants notamment leur mésusage chez les patients âgés chuteurs, dénutris et souffrant de troubles cognitifs.
|
p 24 estimation des effets des traitements modificateurs de la maladie methodes traditionnelles vs modeles de temps de defaillance accelere et analyse de la progression auteurs brigui a 1 atri a 2 ivkovic m 3 jonsson l 4 gustavsson a 4 5 leon t 3 hahn pedersen j 3 handels r 4 6 raket l 3 7 etablissement 1 novo nordisk paris france 2 banner sun health research institute banner health sun city arizona and department of neurology brigham and women s hospital and harvard medical school boston massachusetts boston etats unis 3 novo nordisk a s copenhague danemark 4 division of neurogeriatrics department of neurobiology care sciences and society karolinska institutet solna suede 5 quantify research stockholm suede 6 alzheimer centre limburg maastricht university medical centre faculty of health medicine and life sciences school for mental health and neuroscience department of psychiatry and neuropsychology maastricht pays bas 7 clinical memory research unit department of clinical sciences lund university lund suede presentateur brigui amira |
P-24 - Estimation des effets des traitements modificateurs de la maladie : méthodes traditionnelles vs modèles de temps de défaillance accéléré et analyse de la progression
Thème: 24. Autres
Auteurs : Brigui A. (1), Atri A. (2), Ivkovic M. (3), Jönsson L. (4), Gustavsson A. (4,5), León T. (3), Hahn-Pedersen J. (3), Handels R. (4,6), Raket L. (3,7)
Présentateur : Brigui Amira
Etablissement : (1) Novo Nordisk, Paris, FRANCE; (2) Banner Sun Health Research Institute, Banner Health, Sun City, Arizona and Department of Neurology Brigham and Women's Hospital and Harvard Medical School Boston Massachusetts, Boston, ETATS-UNIS; (3) Novo Nordisk A/S, Copenhague, DANEMARK; (4) Division of Neurogeriatrics, Department of Neurobiology, Care Sciences and Society, Karolinska Institutet, Solna, SUEDE; (5) Quantify Research, Stockholm, SUEDE; (6) Alzheimer Centre Limburg, Maastricht University Medical Centre; Faculty of Health, Medicine and Life Sciences; School for Mental Health and Neuroscience, Department of Psychiatry and Neuropsychology, Maastricht, PAYS-BAS; (7) Clinical Memory Research Unit, Department of Clinical Sciences, Lund University, Lund, SUEDE
But :
Les modèles de progression à mesures répétées (PMRM) sont une classe de modèles statistiques permettant d'estimer le ralentissement de la progression de la maladie d'Alzheimer, exprimé en pourcentage ou en temps de retard (Raket et al. 2022). De même, les modèles de temps de défaillance accélérée (AFT) peuvent estimer le temps relatif prévu jusqu'à la progression de la maladie lors de l'évaluation des traitements modificateurs de la maladie. Nous avons comparé ces méthodes aux modèles mixtes de mesures répétées (MMRM) et à l'analyse du temps jusqu'à l'événement de Cox sur des données d'essais cliniques simulés, en évaluant leur puissance et la différence d'interprétation lors de l'expression des résultats.
Raket LL et al. 2022; 41: 5537-5557
Méthode :
Les critères de jugement principaux étaient le Clinical Dementia Rating (CDR) Sum of Boxes (MMRM et PMRM) et le temps jusqu'à la progression vers la démence tel qu'évalué par le CDR global (régression de Cox et modèles AFT). Des distributions de Weibull et log-logistiques ont été présumées pour la distribution d'erreur aléatoire dans les modèles AFT. Les progressions du bras placebo ont été simulées conjointement sur la base des progressions moyennes CDR estimées et de la structure corrélative temporelle de 538 patients présentant des troubles cognitifs légers dus à la maladie d’Alzheimer (MCI), amyloïdes positifs, répondant aux critères d'inclusion typiques des essais cliniques de l’Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative (ADNI). Les progressions du bras sous traitement actif ont été simulés pour montrer un ralentissement moyen de 20 % de la progression de la maladie par rapport au placebo à chaque visite. Un millier de simulations ont été menées dans différents scénarios, en faisant varier le nombre de sujets par bras (200-700) et la durée de l'essai clinique (18-36 mois).
Résultats :
La puissance du PMRM s'est avérée systématiquement supérieure à celle du MMRM (Tableau). La puissance des modèles AFT et Cox dépassait rarement les 40 %. Le PMRM a estimé avec précision la progression ralentie sous-jacente de 20 %. Avec des échantillons de plus grande taille et au moins 2 ans de suivi, les modèles AFT ont indiqué un ralentissement de la progression, mais le ralentissement médian estimé était de 5 %. Le modèle MMRM et Cox a trouvé une réduction médiane estimée du déclin de 25 % et des rapports de risque médians estimés de 0,88 à 0,91, respectivement.
Discussion :
Les modèles PMRM et AFT estiment le ralentissement de la progression. Comparés aux modèles MMRM et Cox, ces modèles basés sur le temps capturent mieux l'effet des traitements modificateurs de la maladie et facilitent la traduction des résultats pour les patients et leurs partenaires de soins. Parmi toutes les méthodes étudiées, la PMRM offrait la meilleure combinaison d'interprétabilité et de puissance.
Tableau : Puissance atteinte par les modèles dans des scénarios simulés
|